Gianluca Capuano direction
Les Musiciens du Prince – Monaco orchestre
Il Canto di Orfeo chœur
Jacopo Facchini chef du chœur

Carlotta Colombo soprano
Caterina Iora soprano
Margherita Maria Sala alto
Massimo Altieri ténor
Alessandro Ravasio basse

Vivaldi : Gloria RV 589

Bach : Gloria in excelsis Deo BWV 191

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Bach : Magnificat BWV 243

Un jour de mai 1723, deux calèches franchissent la porte principale de Leipzig. À leur bord, Johann Sebastian Bach, son épouse Anna Magdalena et cinq enfants. Le plus jeune n’a que quelques semaines. Quelques jours plus tard, le 30 mai, succédant à Johann Kuhnau, le compositeur prend officiellement ses nouvelles fonctions de Cantor de l’église Saint-Thomas. Une page majeure de l’histoire de la musique vient de s’ouvrir. Et c’est pour ce premier Noël de cette même année 1723, il y a tout juste trois siècles, que le Magnificat, la plus populaire de ses œuvres vocales, est créé. Dans une version un peu différente : mi bémol majeur au lieu du définitif ré majeur, quatre textes en allemand insérés à l’intérieur du texte latin, et deux flûtes à bec au lieu de deux hautbois, auxquels s’ajoutent deux flûtes traversières. Pour la cantate de Noël Gloria in excelsis Deo, probablement créée entre 1740 et 1745, Bach reprend trois passages du Gloria de la Messe en si. Et le chœur final, dérivant du Cum sancto spiritu, devient Sicut erat in principio. Quant à Vivaldi, le Gloria de 1713 délaisse le sévère style ancien pour s’inscrire dans une veine virtuose, éblouissante, où église et opéra ne font qu’un. En ouverture du 25Festival Bach, il ne fallait pas moins que d’excellents solistes, l’ensemble vocal Il Canto di Orfeo et Les Musiciens du Prince – Monaco, dirigés de main de maître par Gianluca Capuano, dont un concert Carissimi au Festival Bach, en 2014, reste vif dans les mémoires. DRZ