Au début du XVIIe siècle, la musique instrumentale prend son indépendance par rapport au style vocal. Les instrumentistes composent leur propre répertoire et l’enrichissent d’effets de manche, de traits idiomatiques à leur instrument (violon ou cornet) et ceux de leurs collègues et amis. Ils se plaisent à se citer les uns les autres dans leurs compositions respectives. Joyeuse émulation de la Venise du XVIIe ! Mais la voix n’est jamais tout à fait loin… Dans le répertoire sacré, elle dialogue volontiers avec les instruments, en alternant sinfonie et autres ritornelli entre les versets chantés.


Dans le cadre de Policorali.